J'ai un ami qui est fou de Champagne, et grand spécialiste (entre autres) de ce breuvage aérien.
L'autre jour, je suis passé chez lui, et il a voulu me faire plaisir (comme j'aime lui faire plaisir quand il vient à la maison boire un coup...) et m'a sorti plusieurs grandes cuvées de Champagne (Grande année 2002 Rosé de BOLLINGER...POL ROGER 1996...) pour terminer avec ce DOM PERIGNON 1982
Je pense qu'il avait un peu envie de faire mon éducation en me faisant boire ces grandes cuvées. Je ne suis pas un fou de Champagne...mais j'ai bien vu qu'il désirait me faire un vrai plaisir.
Et dans le domaine du vin, la notion de partage et de convivialité étant primordiale, nous étions dans le même esprit.
La robe était légèrement ambrée. Les bulles fines, on voyait que ce Champagne commençait à avoir de l'âge, mais il avait encore du nerf.
De jolies notes émanaient du nez.
Mais c'est en bouche qu'il délivrait son meilleur message. Un message de paix, de douceur, de subtilité...
Cette grande bouteille ne me convertira pas au plaisir du Champagne, mais j'ai passé un bon moment. Je crois que c'est le côté pétillant qui me gêne et m'empêche d'apprécier la texture du vin, il me manque le retour sans les bulles...
Mais c'était un instant doux où l'esprit du vin a régné et nous a fait communier. N'est-ce pas là l'essentiel ?