Oulala...Ca sent la bouteille d'exception un titre pareil !!Ben...vous avez vu juste !
Le "petit" nous a encore fait plaisir en réussissant bien son année.
Après son année d'Hypokhâgne, il est admis en Khâgne, et en plus il a réussi le concours de solfège du Conservatoire, et pourra passer le concours du cycle spécialisé d'ici peu.
Bref, que des bonnes nouvelles, autant dire que c'était un prétexte pour sortir de "grandes quilles".
L'une des 2 grandes bouteilles ouvertes ce soir fut une de son année de naissance, et pas n'importe laquelle, un "Perrières" de COCHE DURY !!
J'avais acheté précieusement 3 ou 4 bouteilles de ce flacon mythique dans son année de naissance, il y a une quinzaine d'années. A l'époque, c'était déjà introuvable, mais j'y étais parvenu malgré tout.
Depuis, elles ont gentiment somnolé dans la cave, en attendant le jour J.
Ce soir, ce fut le premier jour J.
Le nez est puissant avec des notes beurrées de vieux Chardonnay, et des aspects grillés et vanillés. C'est très flatteur au nez, très rond, suave même.
L'attaque démontre aussitôt un gras impressionnant, le vin frémit en bouche, il offre une chair très grasse, la vin est splendide, plein, rond...parfaitement à maturité.
L'aspect "Perrières" est moins présent. Le côté "silex" ou "caillou" est un peu gommé par la rondeur du vin dans ce millésime. On ressent davantage l'aspect miellé et vanillé.
Ceci pour trouver quelque chose à redire...ce fut un vrai beau moment, d'un vin pleinement épanoui, à la sève riche et enveloppante.
Le millésime 92 est parfaitement à maturité et doit être bu. Il n'y a pas urgence, mais le vin ne devrait plus s'améliorer, juste rester sur cette phase plateau quelque temps.
On n'a rien regretté je vous le jure !