8 janvier 2010
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23:04
Voici le dernier des plats de fêtes que j'ai faits pour le 31/12 (excusez la piètre qualité des photos mais au dernier moment j'ai du prendre un appareil dont je ne me sers jamais, et j'ai fait comme j'ai pu...sauf que la plupart des photos sont floues ou sous exposées, et en plus les dates de prises de vues sont fantaisistes...)
Une amie ne voulait pas trop manger de viande, et j'avais envie de boire un grand rouge, donc il fallait que je trouve une recette qui puisse aller.
Après avoir tourné et viré comme on dit, j'ai finalement opté pour un Risotto un peu spécial. Le titre vous aura renseigné sur la côté spécial de ce risotto...
Mais avant d'en arriver là, voici ce que j'ai fait (nous étions 10) :
Primo, comme j'avais 1kg de riz spécial Risotto ramené de mes vacances Toscanes du mois d'Août, j'ai donc mis 2,8 fois le volume en liquide, ce qui faisait 2,8 litres d'un mélange eau/vin blanc (75%-25%) auquel j'ai rajouté deux cubes de légumes en poudre, ainsi qu'un peu de jus de veau, histoire de bien parfumer le bouillon.
Quand ce dernier a été bien chaud, j'ai mis dans la casserole 3 filets de poulet pour qu'ils cuisent dans le bouillon, et je me suis alors attaqué à la préparation elle même.
Primo, comme toujours, il faut mettre une très grosse rasade d'huile d'olive dans un grand récipient qui va sur le feu, et j'ai épluché 3 oignons que j'ai mis à légèrement revenir (il ne faut pasqu'ils colorent), avant d'ajouter le kilo de riz.
Il faut tourner sans arrêt pendant environ 3 minutes, avec un feu entre doux et moyen.
Le riz devient alors translucide, il absorbe l'huile.
A partir de là, il faut ajouter une louche de bouillon brûlant que vous délayez en tournant rapidement avec une spatule en bois.
Vous allez continuer d'ajouter tout le bouillon (que vous maintenez brûlant à tout petit feu), louche par louche, mais uniquement quand toute l'eau de la louche précédente est absorbée par le riz (qui rejette petit à petit son amidon au fur et à mesure).
En ce qui me concerne, à la 3è louche, j'ai commencé à raper une magnifique truffe noire particulièrement odorante sur le riz. De cette manière, le parfum de la truffe s'est libéré et a imprégné le riz.
Ceux qui sont attentifs à ma recettes se diront : "Mais qu'a t-il fait des morceaux de poulets??"
Excellente remarque ! Je les ai retirés au bout de 5 minutes environ après les avoir plongés dans le bouillon brûlant, et je les ai mis dans une assiette où je les ai débités en tout petits morceaux que j'ai incorporés en fin de cuisson, de même que 2 saucisses de Montbéliard que j'ai tranchées en petites rondelles.
Touche finale, quand tout le bouillon a été absorbé, j'ai alors pris des belles rondelles venant d'un bloc de foie gras, et j'ai cassé celles ci en gros morceaux que j'ai mis dans le risotto avant de couvrir.
Là j'ai éteint le feu.
La chaleur a fait un peu fondre les morceaux de foie gras, juste un peu, ce qu'il fallait pour que cela libère de l'onctuosité pour la préparation, tout en conservant des morceaux.
J'ai servi...et personne n'a pleuré ! Je dirais même que certains se sont régalés.
J'avais une vieille bouteille de CORTON 1980 qui trainait dans la cave. J'ai pensé que c'était l'occasion de la sacrifier. Bien m'en a pris. Le vin était à point, les arômes de vieux Pinot noir embaumaient dans le verre.
Un joli mariage que nous avons célébré avec quelques témoins...
Une amie ne voulait pas trop manger de viande, et j'avais envie de boire un grand rouge, donc il fallait que je trouve une recette qui puisse aller.
Après avoir tourné et viré comme on dit, j'ai finalement opté pour un Risotto un peu spécial. Le titre vous aura renseigné sur la côté spécial de ce risotto...
Mais avant d'en arriver là, voici ce que j'ai fait (nous étions 10) :
Primo, comme j'avais 1kg de riz spécial Risotto ramené de mes vacances Toscanes du mois d'Août, j'ai donc mis 2,8 fois le volume en liquide, ce qui faisait 2,8 litres d'un mélange eau/vin blanc (75%-25%) auquel j'ai rajouté deux cubes de légumes en poudre, ainsi qu'un peu de jus de veau, histoire de bien parfumer le bouillon.
Quand ce dernier a été bien chaud, j'ai mis dans la casserole 3 filets de poulet pour qu'ils cuisent dans le bouillon, et je me suis alors attaqué à la préparation elle même.
Primo, comme toujours, il faut mettre une très grosse rasade d'huile d'olive dans un grand récipient qui va sur le feu, et j'ai épluché 3 oignons que j'ai mis à légèrement revenir (il ne faut pasqu'ils colorent), avant d'ajouter le kilo de riz.
Il faut tourner sans arrêt pendant environ 3 minutes, avec un feu entre doux et moyen.
Le riz devient alors translucide, il absorbe l'huile.
A partir de là, il faut ajouter une louche de bouillon brûlant que vous délayez en tournant rapidement avec une spatule en bois.
Vous allez continuer d'ajouter tout le bouillon (que vous maintenez brûlant à tout petit feu), louche par louche, mais uniquement quand toute l'eau de la louche précédente est absorbée par le riz (qui rejette petit à petit son amidon au fur et à mesure).
En ce qui me concerne, à la 3è louche, j'ai commencé à raper une magnifique truffe noire particulièrement odorante sur le riz. De cette manière, le parfum de la truffe s'est libéré et a imprégné le riz.
Ceux qui sont attentifs à ma recettes se diront : "Mais qu'a t-il fait des morceaux de poulets??"
Excellente remarque ! Je les ai retirés au bout de 5 minutes environ après les avoir plongés dans le bouillon brûlant, et je les ai mis dans une assiette où je les ai débités en tout petits morceaux que j'ai incorporés en fin de cuisson, de même que 2 saucisses de Montbéliard que j'ai tranchées en petites rondelles.
Touche finale, quand tout le bouillon a été absorbé, j'ai alors pris des belles rondelles venant d'un bloc de foie gras, et j'ai cassé celles ci en gros morceaux que j'ai mis dans le risotto avant de couvrir.
Là j'ai éteint le feu.
La chaleur a fait un peu fondre les morceaux de foie gras, juste un peu, ce qu'il fallait pour que cela libère de l'onctuosité pour la préparation, tout en conservant des morceaux.
J'ai servi...et personne n'a pleuré ! Je dirais même que certains se sont régalés.
J'avais une vieille bouteille de CORTON 1980 qui trainait dans la cave. J'ai pensé que c'était l'occasion de la sacrifier. Bien m'en a pris. Le vin était à point, les arômes de vieux Pinot noir embaumaient dans le verre.
Un joli mariage que nous avons célébré avec quelques témoins...