750 grammes
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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:02

Clos-de-la-Roche-Ponsot-96--2---500-.jpgIl est bien rare que je vous présente ici les vins du Domaine PONSOT.

La raison est très simple : Ce sont des vins qu'il faut attendre longtemps, très longtemps même car s'ils sont éclatants juste après la mise en bouteille, et pour quelques mois, ils entrent ensuite dans une phase de fermeture qui les rend ingrats pendant de longues années.

 Clos-de-la-Roche-Ponsot-96--3---500-.jpg

Comme des ados qui auraient plein d'acné. L'image n'est pas belle ? Elle n'est pas de moi, mais de Laurent PONSOT lui même, donc je ne crains pas de la reprendre.

 

Et de fait, ses vins traversent de bien longues années pendant lesquelles ils n'expriment pas grand chose...on croit qu'on s'est trompé, que les vins sont presque sans intérêt...et puis un jour ils revivent ! Et là, ils figurent au panthéon des grands vins rouges de Bourgogne.

 

Ce soit, j'ai eu envie d'ouvrir un CLOS DE LA ROCHE V.V. 1996.

J'avais envie de voir ce que ce vin donnait au bout de 15 ans.

Clos-de-la-Roche-Ponsot-96--500-.jpg 

1996, très belle année pour la Bourgogne, est un millésime marqué par l'acidité. J'en ouvre très peu car j'ai toujours pensé que ce genre de millésime demandait 15 à 20 ans pour se faire. Donc, je commence seulement à en ouvrir (au passage vous apprécierez mon abnégation... ).

 

Ce soit, j'ai donc pris ce grand cru qu'est le CLOS DE LA ROCHE et j'ai voulu voir ce qu'il avait dans le ventre.

 

Le nez exprimait de bons arômes de fruits, mais aussi des notes de thé, de raisins de Corinthe. C'était un joli bouquet qui commençait à se former.

 Clos-de-la-Roche-Ponsot-96--1---500-.jpg

En bouche, le vin semblait assez fondu et laissait le fruit s'exprimer, mais pas totalement. On sentait une petite pointe de dureté qui n'était pas encore effacée.

 

Ce qui m'a semblé le plus intéressant fut la texture, grasse, et assez veloutée, belle promesse de l'évolution future de ce vin.

 

Avouons le, il n'est pas encore prêt, mais les jolis atouts qu'il montre me laissent penser que d'ici 5 ans il présentera un visgae bien différent, et qu'il faudra alors commencer à la savourer comme il se doit.

 

Eh oui...il faut de la patience pour les grands vins !

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:02

Meurs-Rougeots-93-JFCD--3---500-.jpgOui...vous avez bien lu... c'est bien un MEURSAULT "Rougeots" 1993 du fantastique Jean-François COCHE DURY.

 

Pas le genre de quille qu'on boit tous les 4 matins !

 

J'avais un ami de passage, grand connaisseur, et qui m'avait dit qu'il voulait boire un grand blanc.

Grand blanc...pour moi c'est un requin, mais je n'ai pas imaginé qu'il voulait boire du requin...donc c'était forcément autre chose

 Meurs-Rougeots-93-JFCD--8---500-.jpg

J'ai imaginé qu'il puisse vouloir dire une grande bouteille de vin blanc, alors je suis allé à la cave voir ce qu'il restait, et j'ai mis la main sur ce vénérable vin.

 

Meurs-Rougeots-93-JFCD--500-.jpg1993 était une petite année, avec une très forte acidité. On n'en donnait pas grand chose, et personne ne s'est jeté dessus.

Mais comme toujours chez les grands vignerons, il n'y a JAMAIS de petites années.

 

Le MEURSAULT "Rougeots" est un "village", mais la parcelle (dit plus savamment le CLIMAT) des Rougeots est peut-être ce qui se fait de mieux à MEURSAULT. Ensuite il faut monter dans les premiers crus.

 

Bref, un Meursault village de 18 ans allait nous montrer ce qu'il avait dans le ventre !

 Meurs-Rougeots-93-JFCD--4---500-.jpg

La robe est d'un or en fusion...superbe. Tout comme le nez, plein et puissant, exprimant un aspect beurré de grand Chardonnay, et des notes de châtaigne, puis une forte expression minérale.

J'étais déjà conquis !!!  En bouche, ce vin saturait les papilles d'une sensation gourmande, puissante et minérale, avec du nerf, de l'onctuosité...un vrai bonheur !

Meurs-Rougeots-93-JFCD--9---500-.jpg 

Final long, long...avec beaucoup de caractère, et une rémanence de minéralité qui signe bien le terroir de Meursault.

 

Incontestablement un grand vin à parfaite maturité. Superbe signature de ce qu'un immense vigneron est capable d'accomplir dans une année difficile. Quelle leçon, et quel témoignage !

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:02

Petit-cheval-2000--2---500-.jpg"le petit cheval dans le mauvais temps...qu'il avait donc du courage...c'était un petit cheval blanc, tous derrière tous derrière, c'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui....devant !"

 

Quand Georges BRASSENS  a chanté cela en son temps, jamais il ne pouvait penser au PETIT CHEVAL de St Emilion, le second vin du célébrissime Chateau CHEVAL BLANC, et pourtant les paroles collent parfaitement à la circonstance.

 Petit-cheval-2000--3---500-.jpg

Un jour d'orage, et une bouteille qu'il me plaisait de goûter dans ce millésime superbe à Bordeaux, et particulièrement à CHEVAL BLANC où ce fut une très très grande réussite.

 Petit-cheval-2000--5---500-.jpg

Un second vin d'un grand château, ce sont des cuves issues des parcelles pas assez prestigieuses, soit parce qu'elles sont moins bien placées, soit parce que les vignes ne sont pas assez âgées, et des cuves qui s'assemblent mal avec le reste des autres, sans que pour autant elles présentent un défaut particulier.

 Petit-cheval-2000--4---500-.jpg

Et comme l'élevage et l'attention sont égales aux cuves entrant dans la composition du grand vin, on fait généralement de belles affaires avec les seconds vins des grands châteaux.

 

J'ai donc ouvert cette bouteille, et mon plaisir fut encore plus grand que mes espérances !

 

Un nez subtil, un peu masculin au départ, puis de douces notes d'épices qui se dégagent, avec une finesse superbe. Voilà qui s'annonçait bien !

Petit-cheval-2000--500-.jpg 

En bouche, le vin présentait une texture remarquable, avec un grain de grande classe...c'était un vin d'une vraie subtilité, avec beaucoup de caractère, d'allure. Le corps se livrait même s'il n'était pas encore totalement épanoui. On sentait une petite retenue qui ajoutait au plaisir. 

 

Mais quelle belle sensation de bouche, quelle délicatesse, un vin savoureux avec une classe folle.

 

Je prends rarement un tel plaisir avec des Bordeaux, mais ce vin là m'a conquis.

 

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 07:02

FILHOT-88--1---500-.jpgTiens un Sauternes !

 

Ce n'est pas très courant ici...faut dire que vous êtes surement comme moi...si vous faites le compte du nombre de bouteilles que vous buvez de ce genre de vin dans une année, vous devez arriver à 2 maximum 3...

 

Vous comprenez ainsi plus que par de longs discours, la crise actuelle que connaissent les producteurs du Sauternais !

 FILHOT-88--4---500-.jpg

Enfin, une fois n'est pas coutume, les momes ont insisté pour boire un liquoreux.

 

Un petit tour à la cave m'a donné le choix entre peu de choses. Mais j'avais été assez inspiré tout de même pour acheter beaucoup en Primeur du millésime 1988, immense millésime (peut-être supplanté depuis par 2001, mais en tout cas un millésime de référence que ce 88)

 FILHOT-88--3---500-.jpg

Château FILHOT...à l'époque j'avais acheté cela en lisant la Revue du vin de France qui en disait un bien fou.  78 Frs payés au Printemps 89...vin reçu au Printemps 91...20 années de cave, et je le goûte ce soir pour la première fois.

 FILHOT-88--7---500-.jpg

Très bon nez, comme toujours avec un Sauternes qui a un peu de garde. Un nez où des notes exotiques un peu confuses semblent batailler. Un nez riche, plein, puissant.

 

En bouche, le volume impressionne comme chaque fois avec ce genre de vin quand il est issu d'une grande année.

 FILHOT-88--500-.jpg

C'est épais, sirupeux même, sucré mais sans se révéler être une soupe de sucre ! Il faut dire que le propre des grandes années est d'offrir une vraie belle acidité qui contrebalance harmonieusement la sucre et donne l'équilibre.

 

Mais ce qui m'a marqué dans cette bouteille, c'est la sensation d'avoir de l'essence de bergamote en bouche. Au début j'ai pensé à du thé, puis cela a viré sur l'Earl Grey dans mon esprit, et là, c'était évident...de l'essence de Bergamote.
Très original en tout cas, avec une vraie belle longueur.

 

Une jolie expérience qui ne m'a pas fait regretter mon attente de 2 décennies.

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 07:02

AUXEY-2005-JFCD--1---500-.jpgAh...j'en vois d'ici qui écarquillent les yeux.

 

Dans ce titre il y a deux choses magiques : 2005 et COCHE DURY

Je vais un peu m'attarder sur 2005 parce que COCHE DURY je vous en parle souvent dans ce blog et je risque de me répéter...mais vous savez tout le (immense) bien que j'en pense.

 

Alors 2005, en Bourgogne rouge, c'est LE millésime d'anthologie...AUXEY-2005-JFCD--4---500-.jpgun fruité intense, une puissance, une maturité, une exubérance de fruit...bref, on avait tout !!

 

Seul revers de la médaille, il faut savoir l'attendre !  Parce que les vins étaient fabuleux juste après la mise, et depuis ils se sont refermés et vont devoir être attendus de longues années avant d'offrir à nouveau leur  incroyable chair.

 

Mais ce soir j'ai voulu tenter le coup avec cet AUXEY DURESSES. En Côte de Beaune les vins sont moins trapus qu'en Côte de Nuits, et de plus, chez COCHE DURY on n'essaie jamais d'extraire, on se contente d'exprimer la beauté du vin sans vouloir forcer la nature !

 AUXEY-2005-JFCD--500-.jpg

Bref, j'étais nerveux comme un premier communiant à l'idée d'ouvrir cette modeste bouteille.

 

Le nez s'étalait avec brio sur une cascade de fruits qui s'enchevêtraient...un mélange superbe dans la délicatesse. Un vrai parfum !

 

La bouche ne possédait pas le brio du nez. Bien entendu c'était trop jeune, ce vin n'est pas encore accompli, mais j'avais envie de voir ce que cela pouvait donner.

 AUXEY 2005 JFCD (2) [500]

Je dirais que c'est très réussi à ce stade au niveau olfactif, mais le gustatif demande encore au minimum 3 à 4 années supplémentaires pour commencer à réellement exprimer.

 

Je le savais en ouvrant, mais j'ai voulu en avoir le coeur net...

 

Me voilà fixé !

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 07:02

DUHART-MILON-2000--1---500-.jpgTiens un Bordeaux du millésime 2000...un peu jeune sans doute, mais pourquoi se priver de voir l'évolution de ce vin acheté en Primeur dans ce millésime autour duquel un immense battage médiatique a eu lieu.

 

C'est un grand millésime mais pas exceptionnel. Je peux affirmer que 2005 et surtout 2009 lui sont largement supérieurs et méritent, eux, d'être qualifiés d'exceptionnels !

  DUHART-MILON-2000--3---500-.jpg

Quoi qu'il en soit, ce qui compte ce soir, c'est ce qu'il y a dans la bouteille, pas les querelles des uns et des autres sur les mérites comparés des millésimes Bordelais.

 

Le nez présentait des notes assez classiques de fruits noirs, mais surtout d'iode, de cuir. Etonnant de trouver un nez aussi proche des arômes primaires au bout de presque 11 années.

 DUHART-MILON-2000--2---500-.jpg

En bouche, ce vin présentait  un bel équilibre. Un côté assez plein, mais sans la vigueur de la jeunesse. Il reste un peu des tannins initiaux, mais cela n'est pas gênant du tout car cela donne un petit caractère masculin appréciable.

 

En fait, ce vin arrive doucement sur sa phase plateau et peut déjà se boire avec un vrai plaisir. Il n'a pas encore basculé vers le côté épices douces qui signe les Bordeaux à parfaite maturité, mais il n'en est pas loin.  DUHART-MILON-2000--500-.jpgToutefois, cette petite vigueur juvénile me l'a rendu très sympathique, et j'avoue que c'est également bien agréable de goûter un vin qui possède ce tout petit relief rappelant la fougue des premiers temps.

 

Bref, on peut le boire avec un plaisir certain. Je pense qu'il lui faudra encore 3 ans pour être parfaitement rond et sur une autre catégorie d'arômes.

 

Un moment bien plaisant en tout cas.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 07:02

MEURSAULT-Genevrieres-2002-LATOUR-GIRAUD--6---500-.jpgAh... le millésime 2002 en Bourgogne Blanc !  Quelque chose d'exceptionnel. Surement le plus grand millésime des 20 dernières années...d'une précision, d'une pureté d'expression comme on en rêve !

 

Presque tout ce que j'ai goûté dans ce millésime relève du pur plaisir, bien que ce millésime ne se livre pas volontiers en ce moment, et depuis quelques années déjà.

 MEURSAULT-Genevrieres-2002-LATOUR-GIRAUD--1---500-.jpg

Eh oui, il faut savoir attendre un peu que les vins se fassent. Mais ils étaient tellement éblouissants en fut puis dans leur jeunesse immédiate que je n'ai absolument aucun doute quant à leur évolution.

 

Et comme tous les grands millésimes, ils passent par une phase de fermeture...donc depuis 4/5 ans ils parlent peu.

 

L'occasion était belle de goûter une bouteille sympathique. Le domaine LATOUR GIRAUD ne fait pas partie de mes favoris, mais en 2002 ils avaient vraiment bien réussi, et notamment ce 1er cru "Genevrières" que je n'avais pas goûté depuis quelques années.

 MEURSAULT Genevrières 2002 LATOUR-GIRAUD (3) [500]

Le premier nez m'a un peu surpris...on aurait dit de l'orange confite. Pas très courant comme nez...était-ce un signe d'évolution ? D'autant que la robe présentait un aspect ambré assez marqué qui m'a un peu surpris au débouchage.

 

MEURSAULT-Genevrieres-2002-LATOUR-GIRAUD--5---500-.jpgLa bouche a confirmé l'impression particulière du nez, avec la présence de notes oxydatives, une minéralité présente mais sans excès.

 

Bref, la bouteille se présentait de manière surprenante. Je ne sais trop quoi penser...de deuyx choses l'une, soit la bouteille a eu un problème et elle n'a fait qu'exprimer un faux caractère, soit elle a évolué trop rapidement mais pas à cause d'un accident...dans ce cas c'est plus grave car présenter un tel niveau d'évolution sur un millésime pareil me laisse craindre le pire.

Je ne sais pas si j'en ai d'autre...mais si tel est le cas, je vais aller rapidement en gouter une nouvelle et vous tiendrai au courant.

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 07:02

PICHON-COMTESSE-1994--4---500-.jpg1994 n'est pas un millésime qui restera particulièrement dans les annales à Bordeaux. Non pas qu'il fut mauvais, mais il ne fut pas très bon non plus...un millésime "intermédiaire" qui avait le mérite d'être un des derniers à pouvoir être acquis à bas prix en Primeurs.

 

PICHON COMTESSE a été l'une des stars des années 90, l'un des super-seconds les plus recherchés.

 

J'ai retrouvé quelques bouteilles dans un coin de ma cave et je me suis demandé pour quelle raison j'avais pu les oublier ainsi...

 

Le bon côté des choses, c'est qu'on fait de belles découvertes !! 

 PICHON-COMTESSE-1994--7---500-.jpg

Bref, tout content d'avoir remis la main sur quelques jolis flacons, je n'ai pas résisté au plaisir d'en ouvrir un.

 

Le nez était très expressif, avec une réelle puissance, expriment les épices mais aussi l'iode, les raisins secs...un nez assez sympathique qui m'a mis en joie.

 

La suite ne m'a pas déçu. J'ai trouvé un vin assez costaud, plein de fruit, parfaitement à point, doté d'une jolie longueur...

 

Bref, une belle trouvaille qui m'a bien régalé.

PICHON-COMTESSE-1994--6---500-.jpg

 

Avec 16 ans de recul, je n'ai toujours pas le moindre regret de l'avoir acquis en Primeur !

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 07:02

Puligny Combettes 97 Sauzet (1) [500]Pas très courant de goûter un millésime pareil en blanc...D'autant que 1997 fut un millésime controversé.

Pour ma part, j'ai toujours pensé que c'était un bon millésime de blanc, amis j'en connais beaucoup qui l'ont décrié. Souvent les mêmes qui ont dit qu'il fallait boire vite les rouges...alors que je soutiens que c'est un grand millésime que l'on découvrira très bientôt, quand presque tout aura été bu (il faut dire que c'était tellement bon  dès la mise en bouteille que beaucoup ont du se dire qu'il ne fallait pas jeter la proie pour l'ombre et qu'ils ont préféré tout boire sur le fruit intense et insolent de la jeunesse)

 

Bref,  vous en savez un peu plus sur ce millésime 97 en Bourgogne (qui a d'ailleurs souffert pour sa réputation, de celle de ce même millésime en Bordelais).Puligny Combettes 97 Sauzet (4) [500]

 

Ce soir j'ai voulu essayer un 1er cru "les Combettes" de chez SAUZET.

Les Combettes chez lui, c'est presque un grand cru. les vignes sont âgées, la puissance et la longueur sont étonnantes, c'est un super premier cru !

 

Le nez présentait de très jolis arômes, vanillés, floraux, bref tout pour réjouir un honnête homme !

 Puligny-Combettes-97-Sauzet--5---500-.jpg

En bouche, il s'est montré gras, assez puissant, long, mais bizarrement, je n'ai pas retrouvé l'esprit du Combettes que je connaissais. On aurait dit un vin "entre deux eaux", ce qui n'est pas un excellent signe pour un vin. Puligny-Combettes-97-Sauzet--2---500-.jpgBref, c'était bon mais sans plus, alors que je m'attendais à quelque chose de bien supérieur.

 

Je pense que la bouteille a mal vieilli. Pourtant elle a été fort bien conservée. Mais le vin c'est comme ça. Il y a un adage qui dit :

" il n'y a pas de grands vins, il n'y a que de grandes  bouteilles ! "

Cet adage s'est encore illustré ce soir. Il va alloir que je retourne voir si je n'en ai pas une autre qui traine. J'ai du mal à croire que ce vin ne soit pas plus explosif en bouche.

 Puligny Combettes 97 Sauzet [500]

Si vous l'avez goûté récemment, dites moi ce que vous en avez pensé.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 07:02

Pavillon rouge 99 [500]Pavillon rouge...non cela n'a rien de révolutionnaire ! C'est juste du vin. Mais pas n'importe lequel puisque c'est le second vin du célébrissime Château MARGAUX.

 

En clair, cela veut dire que tout ce qui ne rentre pas dans le Château MARGAUX pour faire ce vin unique au monde, est replié dans le PAVILLON  ROUGE...

 

Donc on peut imaginer que cela puisse être bon.

 

Le millésime 99 à Bordeaux était un millésime tout ç fait correct, mais qui ne sera jamais grand. Juste un millésime assez réussi qui procure depuis 2 ans environ, un plaisir certain pour tous ceux qui en ont en cave. C'est bien ouvert la plupart du temps, les tannins sont fondus (ils n'ont jamais été trop agressifs), bref, le genre de millésime de transition qu'on adore avoir en cave parce qu'il permet d'attendre ceux qui ont besoin d'une longue garde pour s'épanouir.

 Pavillon rouge 99 (2) [500]

Bref, j'ai eu l'idée d'ouvrir cette bouteille et j'avoue que je n'ai pas eu à m'en plaindre !!

 

Le nez s'exprime très bien. Un nez où les notes iodées et fumées arrivent en force, un poil de réglisse derrière et hop! on est conquis. Quelques épices douces arrivant de surcroit, on ne peut pas se plaindre...

 

Mais c'est en bouche que ce vin se révèle le plus intéressant. Sa trame fondue donne une belle sensation de douceur en même temps qu'elle indique que ce vin est parfait à boire aujourd'hui ! C'est rond, onctueux, parfaitement équilibré, idéal à boire en ce moment. C'est l'exemple même d'un vin arrivé à la parfaite maturité.

 Pavillon-rouge-99--3---500-.jpg

L'élégance des Bordeaux est bien exprimée dans ce vin qui ne roule pas des épaules, mais se contente d'être doux et enveloppant.

 

Un plaisir certain, et je me réjouis déjà de boire les suivantes. Quand un vin est bon comme ça, l'attendre encore me rappelle l'adage qui dit "le mieux est l'ennemi du bien!"

 

D'autant que ce vin était très abordable à l'époque où je l'ai acheté. Aujourd'hui, les chinois en raffolent et il vaut 5 fois le prix que je l'ai payé...on est en plein délire !

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