Le veau et la morille se marient très bien. La délicatesse de la chair et sa douceur forment un excellent réceptacle aux arômes subtils et puissants de la morille.
Il y avait chez mon boucher de superbes cotes de veau désossées, et je n'avais vraiment pas envie de laisser passer un truc pareil.
Alors je me suis mis en cuisine.
Primo, on met les morilles séchées à réhydrater pendant une demie-heure.
Secundo, on épluche une ou deux échalotes. La mienne était grosse, donc je n'en ai pris qu'une que j'ai mise à suer dans un peu de graisse de canard.
Quelques courtes minutes à feu doux, le temps que l'échalote blondisse, et hop! j'ai mis les morilles par dessus.
Je vous ai déjà dit plein de fois à quel point morilles et échalotes sont soeurs de coeur...bref, toujours à feu doux, vous tournez de temps en temps.
Au bout d'un moment cela va être sec car l'eau et la graisse se sont évaporées ou dissoutes.
Mettez alors toute l'eau de trempage des morilles et mettez à feu plus vif pour que cela réduise un peu.
Une fois fait, mettez alors une bonne rasade de crème liquide, et posez vos côtes de veau dans la poele.
Salez, poivrez et...couvrez ! Baissez aussi le feu, la cuisson se faisant à feu doux/modéré
Ce faisant, les côtes de veau vont cuire doucement et rester moelleuse. Le danger du veau c'est quand il sèche un peu.
Là, j'ai fait cuire maximum 5 mns. C'était encore un poil rose à l'intérieur, mais du coup cela reste très moelleux.
Le jus particulièrement parfumé a ajouté au plaisir des yeux...
Miam miam !!!!