750 grammes
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  • : La cuisine de Papada
  • : Papada c'est pour dire Papa d'Amour ! C'est comme ça que mes enfants m'appellaient quand ils étaient plus petits et que je leur préparais plein de petits plats inventifs pour leur faire plaisir. Ils ont grandi mais ils adorent toujours mes petits plats ! Alors pourquoi ne pas vous faire partager mes trouvailes ou mes grands classiques ?
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 07:00
Ce vin est une légende à lui tout seul. Je crois que Curnonsky l'avait classé dans les 5 meilleurs vins blancs de France. Sans doute était-ce exagéré, mais il n'en reste pas moins que c'est un vin si particulier qu'il mérite qu'on le goûte et le mette en cave !

Ce 97 est arrivé à maturité. Son nez est très joli, rempli de fleurs, et bien minéral également. C'est un vrai plaisir de le humer. Quelle délicatesse.

En bouche, il se montre également très plaisant, plein de finesse. Ce n'est pas un vin puissant, alcooleux comme peuvent l'être parfois les Rhones Blancs, juste une belle fraîcheur et beaucoup d'arômes.

Je l'avais gouté il y a 3 ans, et je l'avais trouvé formidable. J'en attendais beaucoup aujourd'hui. Je ne peux pas dire que j'ai été déçu, mais il ne s'est pas montré meilleur qu'il y a 3 ans. Peut-etre même un soupçon en deça...

C'est comme ça les grands vins...on en attend peut-etre toujours trop?


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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 07:00

Hummm...un grand cru de chez RAVENEAU...je me préparais à une fête. Le millésime 1997 n'est pas un très grand millésime de blanc, mais il est bon, voire très bon.

Le genre d'année où le beau temps a entrainé des maturités un peu excessives parfois (on a vendangé en short et torse nu en Bourgogne cette année là !!), qui peuvent donner des goûts inhabituels., mais à CHABLIS ce genre de millésime gomme l'acidité naturelle un peu excessive, et on ne peut qu'en attendre  les meilleures espérances.

Le nez est très beau, plein de fleurs, à l'aération  et l'agitation de subtiles notes agrumes apparaissent et se fondent.

En bouche, la vivacité est tempérée par une sorte de rondeur qui sied bien au vin. C'est bon, assez gras, cela se répand bien sur le palais, la minéralité est là, sans excès mais bien dessinée.

Pourtant je suis un peu resté sur ma fin. Ce vin est bon, il n'y a aucun doute, mais j'en attendais  beaucoup plus. A l'aveugle je n'aurais pas misé sur un grand cru, mais un premier cru.

Un petit manque de matière, de longueur...peut-être suis-je trop exigeant? C'était malgré tout bien bon, j'avais rêvé d'encore mieux...

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 07:00
LEOVILLE BARTON à St Julien, dans le Médoc, c'est la régularité même, et incontestablement le meilleur rapport Qualité/Prix  des grands vins de St Julien.

Ce deuxième grand cru classé mérite est tout à fait digne de son rang, et cela fait 15 ans qu'il caracole au sommet de l'appellation en compagnie de Leoville Las Cases, mais le prix de ce dernier étant souvent proche du triple voire davantage, il n'y a pas photo en terme de rapport Q/P

Le millésime 2006 vient juste d'être livré, et les vins tiennent les promesses des échantillons Primeurs, goûtés au Printemps 2007.

Cette bouteille est pleine d'épices douces au nez, assez voluptueuses et pas du tout marquée par le côté boisé.

En bouche, elle se distingue par un côté suave, un volume remarquable, une beauté du grain...et la longueur en bouche est excellente. Encore une fois, LEOVILLE BARTON se montre excellent, et cette bouteille devrait se garder avec bonheur une quinzaine d'années avant d'atteindre son apogée.
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 07:00
Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas fait le commentaire d'un vin.

Ce soir, il fallait que je goûte quelque chose qui m'intéressait beaucoup, un vin de Bordeaux, LES FORTS de LATOUR dans le millésime 2006.
C'est le second vin du célébrissime Château LATOUR , 1er grand cru classé, un Pauillac qui est bien conforme à la réputation de robustesse et de tannicité de ce terroir.

Le millésime 2006 c'est celui qui vient juste d'être livré pour ceux qui achètent les Bordeaux en Primeur, et j'avais envie de voir ce qu'il donnait...

Le nez, comme souvent chez les très jeunes Bordeaux, sent davantage le boisé et les notes grillées (à cause des barriques de fûts neufs) que le bouquet suave que les vins développent ensuite. Mais on avait quand même de belles odeurs épicées qu'on distinguait derrière le boisé un peu marqué.

La côté presque rond de la bouche m'a surpris. Je m'attendais à un vin un peu abrupt (comme souvent le sont les jeunes Pauillac, et particulièrement au Château LATOUR) mais j'ai eu affaire à un vin presque civilisé, pas parfaitement rond, mais pas très loin. Comme si on avait voulu mettre la touche de suavité qui a si longtemps fait défaut aux vins de cette propriété.

C'est finalement assez accessible, mais les tannins sont aux aguets et pointent en arrière bouche, comme pour dire que malgré l'apparente amabilité, il faut quand même s'armer d'un peu de patience.

Mais c'était une jolie bouteille dans ce beau millésime, et que je reboirai avec plaisir d'ici 7 à 8 ans.
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 07:00
Chambolle Musigny est surement le village béni des dieux en Bourgogne.  Je trouve que c'est là qu'on y fait les vins les plus délicats, les plus raffinés (dans les appellations "village" s'entend)

Le domaine DE VOGUE est un des plus sérieux en Bourgogne, et l'association CHAMBOLLE + DE VOGUE est toujours un heureux présage !

1995 est une année réussie, avec de tout petits rendements, beaucoup de concentration donc,  et je me suis dit que j'allais bien voir ce que cela donnait...

La robe ne montre aucun signe d'évolution...le nez est assez plaisant, avec beaucoup d'épices, et des arômes de fruits cuits, mais n'a pas l'éxubérance des grands pinots, du moins à ce stade d'évolution.

En bouche, on sent beaucoup de parfums, mais une petite raideur tannique indique aussitôt qu'on a réveillé quelqu'un qui demandait encore à dormir. Il y a un petit côté fondu, mais juste un petit côté...A l'évidence, ce vin n'est pas prêt et demande encore, au minimum, 4 années de garde supplémentaire, le temps qu'il s'arrondisse et gomme les aspérités qui le font encore paraître un poil dur.

Encore de la patience donc, et r-v dans quatre ans ici même pour la suite...
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 07:00

Je vous avais promis un commentaire particulier sur ce vin que j'ai bu l'autre soir en accompagnement du tartare de thon. Le vin n'allait pas avec le plat, mais le vin, tout seul, était remarquable.

Donc, puisque vous avez été sages, je vous donne le compte rendu de dégustation ! (gentil non?)

Le nez est particulièrement expressif, exhalant les notes de fleurs et de fruit (pêche blanche et pamplemousse pour ces derniers), mais quand on l'agite dans le verre, ce sont alors des notes minérales assez puissantes qui apparaissent.

En bouche c'est étonnamment gras (ce qui est rare pour un jeune Chablis) et la minéralité se dévoile davantage encore sur la langue, d'autant plus qu'avec la longueur, cette minéralité semble s'étirer s'étirer....

Mais comme tous les Chablis de chez Vincent DAUVISSAT, il faut savoir les attendre, surtout dans un millésime comme 2002 !  Ce vin est à l'aube de sa vie. Il commence tout juste à montrer ses immenses qualités. Son avenir est glorieux, mais il n'est pas encore tout à fait prêt à boire.

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 07:00
A St Estèphe, COS D'ESTOURNEL a été dans les décennies 80 et 90 le plus grand château tant du point de vue de la régularité que de la profondeur. La décennie 2000 a vu sa suprématie un peu plus contestée. Il ne caracole plus à 3 longueurs devant les autres, et se fait parfois rattrapper...par le Château MONTROSE notamment !

Mais pour l'heure, attardons nous quelques instants sur ce 93.

Le millésime, on le sait, fut moyen à Bordeaux, mais il a donné naissance à de jolis vins, dans les propriétés qui travaillent le mieux. Ce fut le cas ici.

Le nez est très accompli, avec des épices douces qui foisonnent, accompagnées de notes iodées assez puissantes, et quelques fragrances mentholées. Un bouquet très agréable, de noble expression.

En bouche, c'est assez dense, très fondu, avec une structure minérale affirmée, et ce vin se montre parfaitement équilibré et parfait à boire aujourd'hui.

Une très jolie bouteille que j'aurais qualifiée d'excellente si le corps s'était montré l'égal du nez !
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 00:00
Ce n'est pas une des fameuses sélections parcellaires, juste une "simple" bouteille de la côte Brune et Blonde, et dans un millésime ô combien prestigieux !

Le nez arbore des arômes assez sauvages avec, en plus, des notes kirschées, ainsi que griotte, raisin de Corinthe. Un nez plaisant relativement séducteur.

En bouche, c'est agréable également,, assez fondu, puissant, à la limite de la sensation alcooleuse sans jamais y tomber toutefois.
Beaucoup d'ampleur en fin de bouche et une longue persistance sur les mêmes notes de griotte et Kirsch que l'on trouvait au nez.

Ce vin n'est pas encore accompli malgré ses 19 ans. Si le nez semble proche de la maturité, la bouche reste en deça de ce que l'on est en droit d'attendre. Encore un peu de patience...mais n'est-ce pas là le propre de tous les très grands millésimes que d'exiger une longue attente avant de révéler leur majesté?
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 07:00
On avait un truc particulier à fêter avec Madame. Dans ces cas là, je vais chercher de grandes bouteilles à la cave.
Et comme il fallait fêter dignement la chose, j'ai tapé très haut...

Chateau LATOUR 1982, une légende ! Un truc qui coûte un bras aujourd'hui, mais que j'avais acheté au bon moment, il y a ...tellement d'années déjà !

C'est vous dire si j'attendais beaucoup de cette bouteille...que j'ai jugé utile de carafer une bonne heure avant le service.

Le premier nez m'a destabilisé. J'ai cru à un nez de bouchon, cela avait un côté liégeux, et j'ai craint que la bouteille ne fut foutue.
Mais ce faux nez ne se retrouvait pas en bouche (ouf !!!!)
Celle ci avait des aspects surprenants; un côté fondu, des arômes de vin cuit par moments, et une oncuosité ainsi qu'une épaisseur très intéressants.

Mais cela ne vibrait pas pour autant. Je n'ai pas trouvé la magie ni le mystère dont ce vin est entouré.
C'était bon, incontestablement, mais où se trouvait le génie ? pas dans cette bouteille en tout cas, d'un très bon niveau certes, mais indigne de la réputation qu'on lui fait .

Bien sur, c'est très long, c'est rond, soyeux, mais cela ne suffit pas, à mes yeux, pour faire une très grande bouteille.

Bref, une déception certaine, sans que j'en tire de conclusion pour autant. Je me souviens avoir bu, en 1994, une bouteille de LAFITE ROTHSCHILD 1982 au moins ausi légendaire que ce LATOUR, et qui m'avait laissé de marbre. Il était à ce moment là dans une phase délicate qui a duré jusqu'en 96 où il s'est à nouveau montré comme un vin mythique.

Il en est ainsi des grands vins, ils passent parfois par des phases ingrates qui les rendent méconnaissables.
est-ce le cas aujourd'hui?

Je le regoûterai dans 3 ou 4 ans, histoire de voir si l'histoire se répète.
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 07:00
Dans la catégorie des vins mythiques, celui là figure en bonne place !

D'abord parce que le Domaine LEFLAIVE (ne surtout pas confondre avec Olivier LEFLAIVE !) est le meilleur domaine à PULIGNY MONTRACHET et l'un des 3 meilleurs concernant les Bourgognes Blancs.

Ensuite, parce que le CHEVALIER MONTRACHET qui est produit ici est la référence absolue de l'appellation.

Enfin, parce que le millésime 1989 est formidable, l'un des très grands millésimes de blanc de ces 30 dernières années. C'est dire si j'étais impatient de goûter cette bouteille que j'avais acquise il y a une quinzaine d'années.

Au nez, c'était un feu d'artifice avec une dominante de  vanille incroyable. On aurait dit un vin tout jeune encore marqué par le côté vanillé de la barrique, mais cela ne pouvait pas être le cas puisque ce vin avait 20 ans, et que tous les arômes de jeunesse avaient disparu depuis longtemps.

Derrière cette espèce d'essence de vanille, on trouvait quelques notes florales, mais pas les arômes tertiaires que je m'attendais à trouver. En tout cas, le bouquet était puissant et magnifique.

La déception est venue de la bouche. Non pas que ce vin revêtait quelque maigreur ou déséquilibre, mais tout simplement parce qu'il était...trop jeune !!! oui, trop jeune , même après 20 ans d'âge, il n'avait pas encore acquis les merveilleux arômes presque décadents que je m'attendais à trouver !

C'était très beau, assez sec, presque trop sage, avec une structure fort bien dessinée, mais pas cette exubérance un peu folle que l'on trouve dans les vieilles bouteilles de Bourgogne blanc.

Bien sur, la longueur était sans défaut, mais rien à faire, ce vin n'était pas encore prêt. Il faut l'attendre encore 4 ou 5 ans pour qu'il bascule sur cette extravagance qui signe les plus grandes bouteilles.

Rendez vous donc en 2013/2014...
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